L’avenir de l’école catholique au Congo.

L’archevêque de Brazzaville, monseigneur Anatole Milandou a indiqué le 10 janvier à Brazzaville, lors du conseil diocésain de l’école catholique, que les enseignements dispensés dans les écoles de confession catholique au Congo devaient s’adapter aux réalités du moment et mettre les enseignants au centre des préoccupations des apprenants.

« Ces assises sont une occasion pour nous de trouver les remèdes pour améliorer la qualité de notre école, appelée à un grand engagement pour une formation de qualité basée sur une mise à jour des connaissances de nos enseignants », a expliqué Anatole Milandou.

L’archevêque de Brazzaville souhaite que les enseignements issus des écoles catholiques soient réactualisés en formant l’intelligence des élèves mais aussi leur personnalité entant que partie prenante de l’avenir du pays et de l’église.

« Le monde change est sous la menace des changements climatiques qui doivent être connus par nos enfants. Ils doivent être les messagers de l’amour du prochain, de la patrie, du public, de la lutte contre les changements climatiques, le respect de l’environnement et la promotion de l’économie verte », a reprécisé l’archevêque de Brazzaville.

Le directeur de l’Institut national de recherche et d’action pédagogique (INRAP), Auguste Nombo, qui a signifié l’importance des outils didactiques a, par ailleurs, demandé aux responsables des écoles catholiques de s’approprier les livres conçus par sa structure.

« Vous êtres des écoles confessionnelles mais évoluant en République du Congo. Voilà pourquoi je souhaite que vos écoles puissent utiliser les livres didactiques de l’INRAP pour vous harmoniser avec les programmes des écoles ordinaires publiques », a-t-il fait savoir.

Quant au directeur de la Formation qualifiante, Auxence Léonard Obambi, le remède pour concilier formation et emploi réside dans la valorisation de la formation technique mais surtout qualifiante pour inverser la tendance qui donne une primauté à l’enseignement général.

« Chers responsables des écoles catholiques, nous devons ensemble renverser la tendance actuelle et donner plus de place à l’enseignement technique et la formation qualifiante car actuellement 66,05% d’élèves congolais sont à l’enseignement général, 12% à l’enseignement technique et seulement 1% à l’enseignement professionnel et qualifiante », a précisé le directeur de la Formation Qualifiante.